TPI de Dixinn : un vigile comparait pour viol sur mineure
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Mohamed Diallo, vigile, a comparu ce lundi 9 janvier 2023, devant le tribunal de première instance de Dixinn, pour des faits de viol sur la personne de Aïssatou Diallo, âgée de 14 ans. Les faits pour lesquelles il poursuivi par Souadou Diallo, tutrice de la victime, se seraient produits, au courant de l’année 2020, précisément, le dimanche, 19 juillet, à Dixinn port. A la barre, l’accusé a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Il dit ne jamais rencontrer, la victime dans les toilettes. Qu’ils n’ont jamais entretenu de relations intimes, et qu’il n’a jamais fait d’attouchement à cette dernière. Tout en restant campé sur sa position.
« Je suis vigile, je travaille au compte de la Socopress. Je suis chargé d’assurer la sécurité de ces lieux. Le dimanche 19 juillet 2020 madame Souadou (une des occupantes de la concession) est venue me dire que j’ai violé sa fille. Elle m’a dit que j’ai violé sa fille Aïssatou Diallo, à plusieurs reprises dans les toilettes. Elle m’a dit que c’est sa sœur Aissatou Diallo qui l’a informée de cette situation soi-disant que j’ai suivi la petite dans les toilettes et j’ai enlevé son pagne pour toucher ses parties intimes. Mais moi, je n’ai jamais fait ça. Je n’ai jamais entretenu des relations sexuelles avec elle. Je n’ai jamais fait des attouchements avec elle. Je n’ai jamais rencontré cette petite dans une toilette. On ne s’est jamais assis ensemble. On ne partage pas les mêmes toilettes. Leurs toilettes se trouvent à l’étage. C’est du mensonge pur et simple. Mais Dieu est là.[…] », a-t-il laissé entendre Et d’ajouter ceci : « ils ont dit que je ne travaille plus sur les lieux. Le lendemain dès après la prière de l’aube, je suis allé rencontrer mon directeur général. Je lui ai expliqué la situation avant de rentrer à la maison. Le mardi 21 quand je suis revenu, j’ai trouvé sur les lieux mon superviseur et l’ami avec lequel je travaille. Et quelque temps après, j’ai vu les policiers venir, ils m’ont tendu une plainte soi-disant que j’ai violé Aïssatou Diallo. Mais une personne saine ne peut pas faire ça. Il n’y a aucun contact entre nous. Les toilettes des vigiles sont à part, et les toilettes des occupants sont à part », ajouta-t-il.
La partie civile étant absente à cette audience, le président du tribunal a renvoyé le dossier au 6 février 2023, pour la comparution de Aissatou Diallo, parti civile et de la victime Aissatou Diallo.
Christine Finda Kamano