TPI de Mafanco : le procès des enseignants reporté pour faute d’agents…

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La manifestation de résistance permanente à l’appel du FNDC de ce mardi, 21 janvier 2020, a eu un impacte sur le procès des enseignants du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée. En effet, c’est ce jour qu’ils attendaient d’être situés sur leur sort après délibération du tribunal. Mais, faute d’agents de sécurité pour le transport des prévenus de la Maison Centrale de Conakry située, dans la commune de Kaloum au Tribunal de Première Instance de Mafanco serait la principale raison de ce report au 23 janvier.

Selon l’avocat de la défense Me Salifou Béavogui, tout était déjà mis en place afin de mettre fin à cette poursuite judiciaire dont les accusés sont ‘’innocents’’. « Mais aujourd’hui, il faut reconnaître une chose, le constat est que, le tribunal ne peut pas valablement siéger parce que les prévenus n’ont pas été extraits. Donc, ce n’est pas la faute du tribunal. Vous aviez constaté que M. le procureur de la République était sur place, le Président du tribunal audiencier était également en place, mais la sécurité qui doit extraire nos clients de la maison d’arrêt au palais de justice et vis versa est bien déployé ailleurs pour des questions de sécurité », a-t-il fait savoir avant, de continuer à toujours croire à l’innocence des enseignants qui vont encore passer des nuits en prison inutilement.

« Comme vous voyez mon visage, c’est de la tristesse, parce que ce matin, tout portait à croire que les enseignants allaient rejoindre leur famille après un parcours judiciaire plus ou moins tumultueux. Parce que nous avons toujours clamé leur innocence. Le collectif d’avocat a mené des débats ici et a démontré l’innocence de ces syndicalistes qui ont été arbitrairement arrêtés, poursuivis dans le seul but de faire du mal, de saper l’élan de la grève, l’élan de revendication des conditions salariales », a dénoncé Me Salifou Béavogui.

A rappeler que le procès de ces 11 enseignants membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) sont poursuivis pour ‘’menaces, injures, et coups et blessures volontaires’’. Et le deuxième groupe est celui dont fait partie le secrétaire général adjoint Portos qui est poursuivi pour sa part pour ‘’incitation à la violence.’’

Maciré Camara 

 

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