Le procès des enseignants arrêtés dans le cadre de la grève déclenchée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) s’est poursuivi ce vendredi 17 janvier au tribunal de première instance de de Mafanco. Pour cette deuxième journée, ce sont les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense qui ont occupé les débats.
Le procureur dans ses réquisitions a demandé à ce que certains prévenus soient condamnés à 8 mois d’emprisonnement avec une amende de 500 mille GNF et par ailleurs, il a requis la relaxe d’autres enseignants.
La défense composée de plusieurs avocats, a balayé d’un revers de la main tous les arguments développés par le procureur, l’accusant ainsi de condamner de vouloir sans preuves, condamner des enseignants.
Ces avocats, visiblement fâchés avec les réquisitions du ministère public, ont soutenu sur les violences physiques que le proviseur du lycée Bonfi prétend avoir subies, ne peuvent être prouvées que par un certificat médico-légal. Or, selon ses avocats, aucun certificat n’existe pas.
Pour le moment, les plaidoiries de la défense continuent et la décision tribunal correctionnel pourrait tomber mardi prochain.
A signaler, que ces enseignants ont été arrêtés au lycée et sont poursuivis pour violences, menaces et coups et blessures volontaires à l’encontre du proviseur du même lycée.
Thierno Sadou Diallo, depuis le TPI de Mafanco