TPI de Mafanco: prison ferme requise contre 10 employés de la société Albayrak

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Les débats dans le procès des 14 employés de la société Albayrak (seule société  de transport public du pays) poursuivis pour faits de « participation délictueuse à un attroupement interdit, destruction  de biens » se sont poursuivis ce jeudi 26 août au tribunal de première instance de Mafanco. Avant d’être renvoyés au 06 septembre prochain pour le délibéré. 

Au cours de cette journée axée sur des plaidoiries et réquisitions, le ministère public a requis des condamnations contre 10 prévenus et a requis de renvoyer à des fins de la poursuite contre les 4 autres. 

« Le ministère public requiert qu’il  vous  plaise de renvoyer à  des fins de la  poursuite pour faits de destruction de biens, Mory Bangoura, Hamidou Camara, Fodé Touré, Mohamed Aissata Kouyaté, Abdoulaye Kouyaté, Laye Nongo Mansaré, Alia Kemoko Soumah, Amara Keïta et Lansana Condé. Et  de les reconnaître coupables pour des faits de participation délictueuse à un attroupement interdit. En les condamnant à 6 mois d’emprisonnement. Et au payement d’une amende de 500 mille fg chacun. Quant à Abou Sangaré, de le reconnaître coupable pour participation délictueuse à un attroupement interdit et destruction de biens. En le condamnant à 1 an d’emprisonnement et au payement d’une amende de 2 millions de francs guinéens. De renvoyer à des fins de la poursuite pour tous les délits, Djeinabou Diallo, Alseny Camara, Facely Traoré et Bountouraby Camara »,  a requis la procureure Joséphine Loly Tinkiano.

Pour la défense, ce dossier qui épingle leurs clients, est un dossier vide. Et que c’est une manière pour Albayrak de faire taire les prévenus. Insistant qu’il y a une main noire derrière cette affaire qui oppose leurs clients à la société Albayrak. Elle précise que ce n’est pas sur une  voie publique que manifestaient les prévenus, mais à l’en croire dans l’enceinte de la société Albayrak située à Matoto. 

En ce qui reste clair, les prévenus seront situés sur leur sort le 06 septembre prochain, selon le juge Amadou Kindy Baldé.  A rappeler qu’ils ont été arrêtés le 16 août dernier lors d’une grève organisée à Matoto pour  réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie.

Elisa Camara 

+224654957322

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