TPI de Mafanco : Sidiki Diané traduit en justice par son frère de sang, pour faux et usage de faux
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C’est une affaire qui porte sur le faux et usage de faux qui amène ces deux frères de sang devant le tribunal de première instance de Mafanco. Dans cette affaire, c’est Yayi Diané qui poursuit son grand frère Sidiki Diané. Ce jeudi, 5 janvier, 2023, c’était la phase des plaidoiries. Me Facinet Sylla, avocat de Sidiki Diané, accusé, est revenu sur l’objet de la plainte qui pèse sur son client. Il a souligné que son client n’est pas devant le tribunal parce que pour vente d’héritage.
« L’objet de la plainte, il est dit qu’il a utilisé des documents, qu’il s’est procuré du notaire pour procéder. Pendant que c’est le notaire qui procèdè au partage. Il y a eu procédure de liquidation partage qui est entamé. Tout le monde est dans cette opération. Mais avant cette procédure, ça a trouvé que leur père a fait un testament. Dans les débats, on a exhibé même ce testament. Dans ce testament, celui qui porte plainte est écarté et il reconnaît le testament là, il reconnaît la signature de son père. Il a été écarte. Malgré tout, son grand frère qui est poursuivis a jugé nécessaire de prendre soin de lui et l’associer malgré qu’il ait été éjecté par le testament. C’est est ça la vérité », a-t-il évoqué.
Ensuite, il a rappelé ce sur quoi les plaidoiries ont été axées. « C’est une procédure dirigée contre lui pour le faux et usage de faux. Et c’est cette procédure qui a connu les débats durant toutes les audiences passées. Aujourd’hui, on a plaidé dans le dossier. Plaidoiries et réquisitions. Donc comme vous l’avez suivi on est en train de voir la décision qui va intervenir. Il est poursuivi par son propre frère. Monsieur Yayi Diané qui poursuit son frère monsieur Sidiki Diané et sur ce, nous avons eu à mettre au point toutes les procédures (…) depuis l’entame jusqu’aujourd’hui. C’est pourquoi dans les plaidoiries, vous avez déjà remarqué qu’on a plaidé pour la relâche de notre client. Parce que de toutes les façons, on poursuit pour faux et usage de faux. L’auteur du faux n’est pas établi, l’acte même n’est pas établi que vous considérez comme faux. On le poursuit pour avoir utilisé cet acte. Voilà ce sur quoi les plaidoiries ont été axées », a-t-il rappelé.
Après les plaidoiries des avocats de la défense, la présidente du tribunal a renvoyé le dossier au 19 janvier pour rendre sa décision.
Christine Finda Kamano
622716906