Moustapha Naité : ‘’aujourd’hui, nous avons plus de 800 km de routes en reconstruction ou en construction’’

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Dans le but de mettre tout le monde au même niveau d’information, le ministre des Travaux publics, Moustapha Naité a échangé avec les médias publics et privés ce vendredi, 11 juillet 2020. C’était dans les locaux d’un réceptif de la place en présence de plusieurs cadres techniques du département en charge des travaux publics.

Cette rencontre qui a duré plus de 3 heures et qui portait entre autres sur la situation des travaux en cours, la notion de travaux d’urgence et aperçu sur les différents programmes de travaux d’urgence et la situation des travaux à risque en Guinée a permis aux hommes de médias de savoir assez de choses dans le secteur routier guinéen.

Interrogé au terme de ladite rencontre, le ministre a tenu à préciser : « Nous avons voulu organiser une rencontre avec les médias pour que les journalistes soient mis au même niveau d’information que le département des travaux publics, quant aux besoins souvent de travaux d’urgence, mais aussi le constat sur l’état des lieux et tout ce qui est fait dans le cadre des travaux publics. Nous avons broché dans un premier temps l’état des lieux, les 800 et quelques kilomètres qui sont en reconstruction ou en construction aujourd’hui, avec la clairvoyance et la vision du chef de l’Etat, Pr Alpha Condé. Les routes de Coyah-Kindia-Mamou-Dabola jusqu’à Kouroussa, les voiries urbaines de Conakry, la route de Coyah-Forécariah, la route de Lola à N’zo et tout ce qui a comme route qui est en train d’être construit aujourd’hui, pour échanger avec les journalistes et  pour les mettre au niveau d’information sur le niveau d’avancement de ces chantiers. Mais aussi parler des questions de travaux d’urgence. Pourquoi on fait recours aux travaux d’urgence ? Pour expliquer non seulement le réseau vieillissant que nous avons avec plus de 2 300 kilomètres de routes revêtues, les 800 kilomètres qui sont soit en reconstruction ou en construction aujourd’hui et expliquer que le vieillissement du réseau que nous avons, des routes qui ont été construites soit en 1972 où en 1990 qu’il ya un besoin aujourd’hui pour leur reconstruction », dira-t-il.

Poursuivant, il a mentionné que si les moyens ne sont pas tout de suite disponibles pour la reconstruction de l’ensemble des routes revêtues, « il est important de passer à des travaux de réhabilitation et à des travaux l’élimination des points critiques pour permettre à ce que les usagers aient un confort pour pouvoir se déplacer. Depuis l’avènement du Pr Alpha Condé, nous avons hérité un réseau qui était à 80% en état de dégradation. Avec la construction ou la reconstruction de 800 kilomètres de route en cours aujourd’hui, nous pensons que nous allons vers une tendance baissée qui va nous pouvoir nous permettre de mieux circuler. Mais entre temps, il va falloir dans la réhabilitation, dans l’entretien courant et périodique d’un certain nombre de route. J’ai aussi échangé avec les journalistes sur les types de dégradation. Comment les routes se dégradent aujourd’hui avec les poids lourds qui circulent sur nos réseaux routiers et les dispositions qui ont été prises à cet effet avec la convention qui a été signée avec Afrique-Pesage pour permettre de contrôler la charge à l’essieu. Et ça, ça nous a permis aujourd’hui d’avoir des statistiques après une année, que notre route est réellement agressée à plus de 5%. On a échangé aussi sur le fait que l’ennemi n°1 de la route c’est l’eau. Avec la grande pluviométrie que nous connaissons aujourd’hui, ça fait que beaucoup de nos routes avec les aménagements qui n’ont pas été faits en tenant compte de l’accroissement de la population, que le routes doivent être désormais adoptées non seulement à l’accroissement de la population mais aussi au trafic que nous avons aujourd’hui (…) Donc entre autres, nous avons eu à discuter de ces différents phénomènes pour qu’ils (journalistes) puissent discuter avec la population et être des relais pour expliquer non seulement les efforts consentis aujourd’hui par la population qui sont énormes, mais que le travail reste encore à faire… »

Youssouf Keita

+224 666 48 71 30

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1 commentaire
  1. MANZO dit

    Avec une gouvernance à vue sans véritable planification, sans parler du fait que les routes qui étaient supposées tenir au moins 10 ans, ne dépassent guère 3 ans de durée de vie et qu’aucun compte n’est demandé aux entreprises contractantes,comment voudriez-vous que les gens puissent croire à une telle gouvernance?
    Une drôle de république de pseudo-saints !

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