[Tribune] A la place des pancartes demandant une nouvelle constitution, on aurait préféré un plaidoyer pour une égalité de chance !

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Il est très difficile de commenter ou de procéder à un jugement sur un acte posé par les femmes compte tenu des valeurs qu’elles incarnent dans nos sociétés. Mais parfois, face à certaines situations qui portent préjudice sur les fondements de notre société, l’on se trouve interpellé par un devoir patriotique. Dès lors, la défense des acquis démocratiques s’impose à tout citoyen épris de paix et de justice comme une norme de sa condition d’existence. Ces acquis ont été chèrement arrachés au prix du sang et la sueur du peuple souverain de Guinée, y compris ces braves femmes, qui ont  d’ailleurs été la colonne vertébrale de toutes les luttes citoyennes. Raison pour laquelle, l’histoire de notre pays retiendra à jamais le noble combat mené par ces femmes comme : Hadja Mafory Bangoura, M’baliya Camara, Lofo Camara sans parler, des milliers de femmes anonymes qui continuent de se battre nuit et jour pour que vivent notre pays. Dans le souci de préserver les valeurs de cette lutte héroïque, il va falloir que les femmes prennent en considération l’enjeu et la dimension de l’ensemble des actes qu’elles posent dans le processus évolutif de notre pays. A ce égard, nous déplorons les ressentes déclarations ténues par un certain groupe de femmes manipulées par les ‘’profiteurs du système’’ à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme ténue ce vendredi, 8 mars 2019 à l’esplanade du palais du peuple.

En effet, la journée internationale des droits de la femme est loin d’être un moment propice pour tenir certaines déclarations symptomatiques allant dans le sens de compromettre le fonctionnement de notre système démocratique. Mais plutôt, une journée à la fois de dénonciation des maux dont elles sont victimes dans nos sociétés et de plaidoirie à l’endroit des gouvernants pour l’amélioration de leurs conditions de vie. En raison de leur forte  représentativité, les femmes sont toujours au cœur de toutes les promesses électorales, mais en réalité, leurs revendications ne sont jamais prises en compte par ces hommes politiques une fois aux affaires. Certes, d’énormes efforts ont été faits sous la troisième République, mais il faut souligner que le chantier reste encore très vaste. Lorsqu’on se rappelle de cette série d’interrogation formulée par le Président de la République, le Professeur Alpha Condé à l’occasion de la cérémonie du lancement des états généraux de la décentralisation et du développement local : « Monsieur le premier ministre, dit-il, combien de femmes de gouverneurs, de préfets et de maires existent dans cette salle ? », on a le sentiment que les femmes sont marginalisées dans les instances de prises de décisions. C’est pourquoi, elles sont moins représentées dans les structures administratives et institutionnelles. Par ailleurs, nombreuses sont parmi elles qui vivent au seuil de la pauvreté, de la précarité et de la misère.

Cependant, notre constat sur les déclarations faites par certaines femmes à l’occasion des événements solennels en faveur d’un troisième mandat pour le Président de la République, qui est  à son deuxième et dernier mandat, serait l’œuvre des ‘’profiteurs du système’’ dans le but de maintenir le pays à la case du départ. A mon avis, notre histoire ressemble à celle de la termite : pendant la saison sèche, elle passera l’essentielle de son temps à construire sa termitière. A la fin des travaux, elle prie sans cesse Dieu pour qu’il pleuve ; et quand il pleut, elle dira qu’elle n’est pas abondante. Et lorsqu’elle l’est, tout son espoir et toute son œuvre s’envoleront comme une traînée de poussière. Quelle ironie du sort !

Figurerez-vous qu’au lendemain de notre indépendance politique, l’espoir suscité chez le peuple se transforma plus tard en désespoir, car ces ‘’profiteurs du système’’ ont pris le président Sékou Touré en otage dans la mesure où certains actes n’étaient plus l’émanation de sa volonté, mais plutôt orchestrés par ces proches. Sous la deuxième République, nombreux étaient aussi parmi les guinéens qui aspiraient à la ‘’liberté’’. Mais cette ‘’liberté’’ se transformera en libertinage : « Laisser-aller et laisser-faire ». La machine gouvernementale, en complicité avec une partie du peuple ont proposé le fameux concept du ‘’koudeisme’’ au Président Lansana Conté. Et par la suite, tout le monde sait ce que cela a produit comme résultat dans l’évolution socio-économique du pays. Aujourd’hui, ce même clan transformé en oligarchie se retrouve présent en bonne place auprès du Président de la République et ils occupent la plus part des portefeuilles ministérielles. Ils sont capables d’organiser des crises à dessein et les entretiennent çà et là dans le but de préserver leurs empires construits sur le dos des pauvres populations. Ces businessmans des crises veulent induire encore le président de la République en erreur malgré tout son combat pour l’instauration de la démocratie en Guinée. Il est difficile de lire dans la pensée d’un homme politique aussi averti comme le président de la République, qui ne vit que de la politique dans toutes sa dimension. Mais je suis de ceux qui pensent qu’il fera mieux de se reposer, compte tenu des exigences constitutionnelles..

Enfin, je n’ai point la moindre prétention de vous blesser dans mes propos chère maman. Mais, je voudrais vous interpeller que vous réussiriez mieux en adressant un plaidoyer à son excellence pour votre insertion socio-professionnelle, de lutter contre les violences basées sur le genre et de promouvoir une égalité de chance. En attendant, pensez à cette affirmation de Olympe Fougue: « femmes, réveillez-vous ; la cloche de la raison se fait dans tout l’univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugé, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation ».

Aly Souleymane Camara, analyste politique

 

 

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1 commentaire
  1. MANZO dit

    Ouff, ce jeune homme avec le temps, évolue de mal en pire!
    Car, il massacre cruellement sans le moindre état d’âme,les règles les plus basiques de la syntaxe( » l’on se trouve interpellé… », en lieu et place de [ l’on se sent interpellé…]) ,sans parler de la logique narrative(« Dès lors,.. » [qui veut dire par conséquent ou en conséquence, doit toujours être précédé par une ou un ensemble de propositions pour laquelle ou lesquelles,il assure un rôle de préambule]) et enfin le suremploi anarchique des Locutions adverbiales.
    .
    NB: je n’ai guère dépassé le premier paragraphe et j’en suis convaincu que le nombre de fautes est optimalement proportionné à la longue du texte.
    Voilà pourquoi,il faut que ce jeune homme si volontariste mais qui a tout l’air d’un autre n’ayant pas eu un retour positif, se mette à la lecture!Car, son maque de maîtrise syntaxique et orthographique est essentiellement dû à une absence manifeste de culture pratique de la lecture.

    Par quelqu’un qui te veut humainement du bien.

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