[Tribune] Eradiquer le FNDC, l’hydre naissante guinéenne ! (Par Mohamed Fofana)

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L’heure est grave, notre très chère nation se trouve à un tournant décisif !

Un Directeur de la CIA reconnaissait volontiers : « on n’interroge pas un terroriste autour d’une tasse de café ». Notre résilience collective, amène chacun d’entre nous à puiser dans le tréfonds de lui-même, c’est-à-dire de ce qu’il y’a de plus noble en nous, pour défendre la patrie en danger. Les ramifications et l’intelligence maléfique de notre élite a remis profondément en cause, la substance de notre vie en commun : l’unité nationale.

De dérives en dérives, nous venons d’atteindre le summum avec cette tentative éhontée de remise en cause de l’ordre démocratique et républicain par un conglomérat dirigé par un ancien Ministre de la transition version Dadis. Il est impérieux ici d’interpeller avec force, certains acteurs de premier plan dans l’éradication de ce mal naissant et cette sclérose sociale qui doit être décrottée pour le bien être de notre vivre en commun. Dieu merci, grâce à la performance et le professionnalisme de nos vaillantes forces de défense et de sécurité (police et gendarmerie) l’une des têtes pensantes précisément le sieur Abdourahamane SANOH et consorts viennent d’être appréhendés et mis à la disposition de la justice guinéenne.

A cet effet, il me revient en tant que citoyen soucieux de la paix et de la quiétude sociale, d’attirer humblement et avec courtoisie, l’aimable attention de Monsieur le Procureur sur un fait majeur : celui de ne pas oubliez de demander à Abdourahamane Sanoh « la terreur » où se trouve l’énorme fonds qu’il a levé pour leur putsch manqué ? Combien a-t-il pu mobiliser avant sa mise hors d’état de nuire ?

Il est important de rappeler qu’au commencement, Boko haram était un petit mouvement de contestation que le plus petit commissariat de n’importe quel pays d’Afrique pouvait éteindre ou anéantir. Mais l’indulgence des autorités locales du Plateau de Jos au Nigeria suivie de la mainmise de cette abjecte organisation sur d’importants fonds, l’ont rendu presqu’encore indéboulonnable. Attention ! Une plaie mal soignée se gangrène ! Je crains que ce fameux FNDC soit ce cancer ou cette hydre qui rongera la nation guinéenne si une vraie thérapie n’est pas appliquée.

Aujourd’hui, à titre illustratif, Boko haram, Ançar dine, Azawad et autres groupes de ce genre, sont devenus ces hydres qui phagocytent plusieurs États. Le nœud Gordien du terrorisme et autres organisations assimilées a toujours été et de tous les temps, la capacité de la riposte à les affaiblir sur le plan des moyens matériels et financiers nécessaires à la perpétration de leurs sordides et exécrables entreprises létales. Ben Laden est mort mais Al Qaida continue toujours à se faire entendre. Prendre l’affaire Sanoh ″La Terreur″ à la légère, serait une des plus grosses erreurs à ne pas commettre. Un précédent qui déterminera et dont dépendra de façon durable, la paix, la stabilité et la quiétude sociale. Sanoh ″La Terreur″ et consorts doivent aller à la potence et si d’aventure des connexions ou des complicités étaient avérées au sein de la grande muette (chose à garder à l’esprit) sans hésitation doivent être châtiées vigoureusement.

Il est temps que le train du changement soit radicalement débarrassé des traîtres et autres vermines sociales. Toutes  ces forces centrifuges et rétrogrades doivent être anéanties pour le bonheur du peuple martyr de Guinée assoiffé de progrès et longtemps maintenu à tort, à la traîne ou absent sans raison du concert des nations les plus compétitives. Défi aujourd’hui, totalement  relevé par la salvatrice gouvernance du PRAC dont les innombrables acquis font des jaloux et des haineux. Rien ne doit remettre en cause cet élan pris par notre chère nation désormais résolument tournée vers l’émergence : Guinea is back !

Mohamed Fofana

Consultant Communication

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