Lors du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier, N’zérékoré, principale agglomération au sud de la Guinée, a été le théâtre de violents affrontements entre opposants et partisans de la nouvelle constitution. Ces affrontements intercommunautaires ont fait, selon des ONG de défense des droits de l’homme, 36 morts et 129 blessés.
Lors d’une conférence de presse qu’elles ont animée, vendredi à Conakry, ces organisations de défense des droits de l’homme que sont l’OGDH, LES MÊMES DROITS POUR TOUS, AVOCAT SANS FRONTIÈRES, OBSERVATOIRE JUSTICE ET PAIX et VGDN, ont indiqué avoir dépêché une équipe d’enquêteurs pour tenter de voir clair dans ces douloureux événements. Dans le rapport produit par l’équipe d’enquêteurs, deux personnalités sont particulièrement pointées du doigt. Il s’agit du gouverneur de région à l’époque des faits, Mohamed Ismaël Traoré et le secrétaire de la lutte anti-drogue, le colonel Moussa Tiégboro Camara.
Selon le rapport, « le gouverneur de la région, M. Mohamed Ismael TRAORE a été accusé par plusieurs citoyens et leaders d’opinions pour des faits de violations des droits de l’Homme ».
Par ailleurs les enquêteurs ont mis l’accent sur le fait que les personnes arrêtées soient transférées à Kankan. Ce qui, selon eux, ne peut pas permettre un procès équitable
Ci-dessous, le rapport…
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Thierno Sadou Diallo
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