Violences post-électorales : ‘’tous les lieutenants et seigneurs de trouble seront recherchés…’’ (ministre de la Justice)

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Trois membres du gouvernement à savoir les ministres de l’Administration du territoire et de la décentralisation, de la Sécurité et de la protection civile et celui de la Justice et Garde des Sceaux ont conjointement animé un point presse ce lundi, 26 octobre pour faire la situation actuelle du pays caractérisée par des scènes de violences.

Au cours de cette rencontre, le ministre Bouréma Condé de l’Administration du territoire a étalé tous les cas de violence et de vandalisme enregistrés à Conakry et à l’intérieur du pays. Selon lui, ces cas se résument par la destruction d’édifices publics et privés et des pertes en vie humaine dans beaucoup de localités.

Quant au ministre de la Sécurité et de la protection civile, il a mis un accent particulier sur le fait que certains disposent des armes de guerre (fusils de calibre 12 et des PMAK) et qui n’hésitent pas à commettre des assassinats que certains mettent à l’actif des forces de l’ordre.

A l’en croire, il est formellement interdit aux forces de maintien d’ordre guinéennes d’opérer avec des armes létales. Pour preuve, dira-t-il, le policier qui a été lynché récemment par une foule de manifestants n’avait aucun moyen à sa disposition pour pouvoir se défendre.    

 Pour le ministre Mory Doumbouya de la Justice, les services de l’Etat en général sont en train de tout mettre en œuvre pour que l’ordre et la sérénité reviennent rapidement dans la cité.

« Nous sommes un pays par tradition stable et respecté dans la sous-région. Au rythme actuel, nous sommes obligés de montrer aux fauteurs de troubles et aux auteurs de violences systématiques et programmés de déstabilisation des institutions le chemin de la légalité. Tous les observateurs sont unanimes qu’en matière électorale, les contestations doivent être portées devant les institutions compétentes. Il n’y a donc pas de place à la haine encore moins aux épreuves de force. L’Etat guinéen ne sera surpris par aucune velléité de déstabilisation. Et tous les lieutenants et seigneurs des troubles systématiques seront recherchés, interpelés et traduits le moment venu devant les cours et tribunaux », dit-il entre autres.

Poursuivant, il indique que l’Etat guinéen ne cédera jamais à l’arbitraire et à l’anarchie.

« A date, nous sommes pratiquement pour la ville de Conakry et à l’intérieur du pays, à 243 cas d’interpellation pour infraction diverses. Et en majorité des infractions d’ordre criminel. Ce ne sont pas de simples délits qui se commettent, mais ce sont des cas avérés de scènes criminelles savamment et préalablement programmés pour ternir l’image de marque des institutions de l’Etat. Mais que des auteurs, des co-auteurs et leurs complices sachent qu’ils répondront de leurs actes (…) Des commissions rogatoires sont en cours d’exécution, des perquisitions sont annoncées et programmées… »

Youssouf Keita  

 

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