Voiries de Conakry : visite des chantiers d’urgence de la ministre Oumou Camara
Dans le cadre de la relance des travaux d’urgences sur les différents chantiers routiers de Conakry, Oumou Camara, ministre des travaux publics et les cadres de son département, ainsi que des techniciens ont effectué une visite de travail le vendredi 6 octobre, sur les chantiers routiers de la Capitale.
L’objectif principal de cette visite c’est de préparer le redémarrage des travaux sur la voirie de Conakry, non seulement dans le cadre des travaux d’urgence et ceux d’entretien de nos rues.
Madame la ministre a dénoncé la dégradation prématurée des routes et surtout le mauvais comportement des usagers qui utilisent les caniveaux comme dépotoir d’ordures. « Pendant cette sortie ce qui m’a choqué c’est le comportement des usagers parce que la plupart des caniveaux sont bouchés, aussi les obstacles que nous avons pour l’écoulement des eaux sont très déplorables et par la suite des travaux notamment sur Faban la route qui longe l’aéroport Gbessia il va falloir que le ministre de la ville de l’aménagement et du territoire nous appui parce que le travail est bien si l’exutoire n’est pas libéré ça va se dégradé », a-t-elle souligné.
Elle a aussi parlé d’un autre constat le long de cette route par les conduites de la SEEG qui pètent partout, l’eau sort sur le sol. « Il faut que les cadres de la SEEG et ceux du ministère des travaux publics se rencontrent pour trouver une solution à ces problèmes, sinon tout ce qu’on va faire comme investissement se perd à moins de quelques mois », a-t-elle suggéré.
La ministre n’a pas manqué de faire des remarques aux entreprises en charge des travaux, qui ont aussi promis de prendre en compte les suggestions de Oumou Camara.
Il faut noter que la pluie de cette année n’a pas été tendre avec nos routes ; les dégradations sont accélérées un peu partout sur les différents axes.
Souhaitons que l’élan salvateur de madame la Ministre des Travaux Publics assorti de l’expertise des entreprises sur le terrain donneront un ouf de soulagement à nos routes.
Rougui Bah