Zone minière de Siguiri : 300 étrangers rapatriés

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Les autorités de la région administrative de Kankan semblent résolument engagées à lutter désormais contre l’exploitation anarchique des mines de Bouré, Sèkè, dans la préfecture  de Siguiri. Depuis la fin du mois d’avril dernier, après plusieurs concertations entre les autorités concernées de la région de Kankan, une vaste campagne a été lancée dans ce cadre précis. Le  jeudi 1er  juin 2017, des camions, des pick-up, tous remplis de militaires, de policiers et de gendarmes, ont ainsi mis le cap sur le Bouré,  une localité dans laquelle de nombreux étrangers exploitent illégalement les richesses du pays. C’est le commandant du camp Soundiata-Keita de Kankan, le colonel Diané, qui a conduit cette équipe. Les forces de sécurité ont procédé à la reconduite de trois cents personnes de  nationalités  différentes à la frontière guinéo-malienne. Joint au téléphone, le gouverneur de la région administrative de Kankan, le général Mohamed Gharé, a expliqué ceci : « ce sont des gens qui exploitent illégalement nos terres en les dégradant. La mission de rapatriement est  officielle. L’exploitation anarchique est terminée.»

C’est à l’issue de la Journée nationale des orpailleurs, célébrée le 7 février à Kankan, que le président de la République, Pr. Alpha Condé, a pris cette décision devant les cadres des zones les plus touchées, comme les préfectures de Mandiana, Kouroussa, Kankan et surtout Siguiri. Après avoir pris cette décision à bras-le-corps, la patrouille a commencé le 21 mai dernier à Siguiri.  Ce qui a donné un résultat appréciable. Pour une première fois, ce sont 500 personnes, majoritairement des Burkinabè, qui ont été interpellées.

A la date du 1er juin 2017, ce sont au total 359 personnes qui sont dans cette situation : 247 Burkinabè, 106 Maliens, 4 Sierra-Léonais, 1 Ivoirien, 1 Ghanéen. Une situation qui préoccupe aujourd’hui les autorités à tous les niveaux.  L’on a trouvé avec ces personnes venues d’ailleurs : 4 bidons de cyanure, des sacs de zinc et surtout de l’acide sulfurique. Le préfet de Siguiri,  Elhadj Ibrahima Kalil Keita, a déclaré à propos: « Ces produits nuisent à notre environnement. Les étrangers sont en train de partir, mais quiconque, en tant que Guinéen, sera pris va répondre devant la loi.»

Il faut noter que la patrouille suit son petit bonhomme de chemin pour arrêter les contrevenants dans les zones d’exploitation minière.

Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri

622 478 601

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